Who's That Knocking at My Door ?

Elise

2.25

Trop superficiel

Trop superficiel

Who's that... s'intéresse à la violence au lycée, et par là, à ses effets sur la vie des personnes concernées. Ici, un gars est renfermé parce qu'il a souvent été victime de mauvais traitement par un autre garçon au lycée. Alors qu'une fille qu'il rencontre l'aide peu à peu à retrouver une vie sociale, il croise le chemin de l'homme qui le battait auparavant. Il confie régulièrement ses soucis via internet à un homme qui se croit sur le point de mourir ; ensemble ils vont essayer de faire disparaître l'autre personne. Un synopsis qui donne envie de voir le film, mais qui n'est pas si bien mis en oeuvre. Il est censé montré une haine viscéral face à cette violence juvénile et la vengeance dans les veines du garçon doit être palpable, mais finalement on reste toujours en dehors. C'est superficiel et pas la moindre émotion ne sort de l'image. Les bruits de clavier sur les paroles échangées via msn sont agaçants ; la musique à base de trois notes de piano est proprement saoulante à force de l'entendre dans la moitié des films indépendants. On peut reconnaître un bon jeu de la part des acteurs mais cela ne suffit pas à remonter fermement le film qui échoue par son son manque de profondeur et son rythme trop lent.

visiteur	note
Epikt	3
Inoran	3
koalaurent	2.75
Bastian Meiresonne	2

Film noir

Ce petit film indépendant coréen fait ressortir beaucoup de thèmes qui sont le plus souvent évités en Corée. Chaque personnage porte son fardeau tant bien que mal, une amertume générale flotte dans l'air. Pour ma part, ce drame social m'a moyennement séduit ; pourtant dans la veine des films de KIM Ki-duk dans la forme, il ne contient pas assez de substance dans le fond. Vu au JIFF 2007.

Trou de mémoire

Pour son premier long-métrage, Yang Hea-hoon décide de frapper fort en s'inspirant, notamment, de la violence la plus crue entr'aperçue dans quelques films de l'incontournable KIM Ki-duk; mais – comme Koalaurent l'a très justement remarqué – il manque une certaine implication émotionnelle. Toute l'histoire est construite sur des bases fragiles. Le duo d'acteurs principaux n'est pas suffisamment esquissé pour que l'on s'y attache, le personnage de "l'embêteur" apparaît et disparaît à volonté, la "séance photo involontaire" est très peu crédible et la fin ressemble davantage à un étalage de violence gratuite, plutôt qu'à une action réfléchie. Dommage, car le film s'attaque à quelques sujets tabous et fait écho au japonais "Neighbour 13" dans son portrait d'homme traumatisé après avoir victime de mauvaises blagues dans sa jeunesse. Un premier essai à transformer par la suite – et sans aucun doute en acquérant une certaine maturité.